le Carnet de route d'un peintre égaré dans la splendeur du temps. Un manuscrit daté de 1990. En première partie du blog Peindre à l'écart un entretien réalisé en 2003 de JS avec Gordon GRAY.Les poèmes réalisés à Shanghai et ceux du retour sur Paris -le tas d'esprit-2006-

Friday, January 20, 2006

48 49 50 51 firent RISHIS, les sages éveillés des premiers temps.
La leçon des sages est une leçon d’humilité.
Arrivé à ce stade on me dira qu’à à faire l’homme de notre époque de cette sagesse ancienne?Et plus encore lui est elle réellement perceptible?
C’est en ce sens, que la peinture, ( si elle n’a pas d’autre réponse à donner) peut s’inscrire dans cette actualité là. A elle d’actualiser au mieux le sens de la réponse.
Voilà en gros la quête qui aura été la mienne durant tout ce temps qu’aura duré une partie de ma marche hors des sentiers battus par la peinture moderne.
C’est aussi pourquoi j’ai un peu la sensation d’être rentré dans une impasse.
En sortant du lieu spécifique ou s’élabore la peinture, en pénétrant dans le non lieu de l’art, dans l’univers de la pensée archaïque virtuelle , j’ai eu la sensation d’avoir épuisé une partie de mon âme; comme si la magie des lieux que j ‘avais côtoyé m’avait rendu vulnérable à l’idée même de la peinture. J’ai alors renoncé pour un temps à ma quête de GRAAL.
Il arrive un moment ou la quête spirituelle n’est plus garante de la peinture; il faut pour le peintre alors retourner alors à des enseignements plus terre à terre. Je me suis tourné une dernière fois vers mon maître pour lui demander ce que je devais faire. Il ne ma pas répondu , il s’est contenté d’écrire sur le sol une dernière phrase, que je médite encore sans parvenir à m’en distraire.



« Quand le cœur est sans trouble la peinture peut
Naître »
Shitao






















REBUS


Rebus, comme si il s’agissait uniquement de vieilles pensées qui demeurent en moi.
Les anéantir par épuisement, depuis si longtemps qu’elles viennent rôder autour de moi.
Traverser le paysage intérieur de mes propres images, et par la même de celles que l’on voudrait me fixer sur le corps.
Traverser la brume légère, traverser le temps magistral du temps, avec lenteur et ironie.
Ne pas me laisser impressionner par ma propre dépouille .
Toujours lester ce qui encombre, puis le jeter.
Ne pas prendre pitié de mes infortunes toujours passagères, ne pas pleurer sur mes restes, ne pas faire semblant d’être aigre, marcher d’un pas alerte et vif, d’un pas léger, le sourire aux lèvres, le cœur gai.


































































DEUXIEME
PARTIE













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